La CPI_CP consiste à une suite de coupe partielle étendue dans le temps, sans coupe totale finale. La variante à « couvert permanent » permet aux essences nécessitant des conditions de se régénérer. Il n’y a pas de patron de coupe imposé.
Risque de chablis : faible
Conséquence sur la biodiversité : faible
Conséquence sur la qualité des paysages : faible
Intensité de prélèvement : 25 à 45%
Intervalle de coupe : 20 à 40 ans
Les peuplements ciblés par ce traitement sont constitués principalement d’essences feuillues tolérantes à l'ombre et sont généralement de structure irrégulière.
Photo: La chouette rayée, une espèce que l’on retrouve dans les vieilles forêts mixtes et feuillues, utilise les cavités d’arbres de gros diamètre.
La CPI offre des habitats de bons à moyens pour la faune, à n’importe quel moment après le traitement. Ce type de traitement est particulièrement fréquenté par l’orignal et la martre.
Adaptation de Sirard et al. 2014
La vue par drone montre que la canopée reste plutôt fermée, laissant des conditions d’ombre et d’humidité idéale à la régénération en place. Le sol tapissé de jeunes arbres offre un couvert de protection pour la petite faune. L’abondance de feuillage est également propice à l’alimentation des cervidés. L’intensité de coupe est plus près de 25% que du 45%, en raison de l’abondance d’érable à sucre.
Aussi, des arbres de diamètre supérieur à 50 cm sont laissés comme arbre faunique et semenciers naturels. Ceci favorise le maintien de la génétique adaptée au milieu et de la faune utilisant les cavités d’arbre.