La CPRS sans legs biologiques est le traitement le plus répandu en Mauricie. Il consiste à récolter 98% des tiges d’un bloc de coupe.
Risque de chablis : élevé pour les legs biologiques. Pour la forêt résiduelle, ça dépend de la configuration.
Conséquence sur la biodiversité : élevée
Conséquence sur la qualité des paysages : élevée
Intensité de prélèvement : 98 % de la surface terrière du peuplement
Intervalle de coupe : 50 à 90 ans (plus long pour l’épinette noire)
Récolte de la totalité des arbres de valeur commerciale. Les principaux avantages de ce traitement résident dans la facilité d'exécution et les faibles coûts d’opération.
Les CPRS ne sont pas fréquenté directement suite à la coupe, en raison du manque de nourriture et du risque de prédation. Après 3 ou 5 ans, le parterre de coupe devient un aire d’alimentation pour l’orignal et plus propice à l’élevage des couvées de la gélinotte et au tambourinage. Ce n’est qu’après 30 ans que les CPRS sont fréquentés de nouveau par la faune en général.
Adaptation de Sirard et al. 2014
La vue par drone pour la coupe récente montre bien les sentiers d’abattage effectués par une abatteuse multifonctionnelle. L’humus du sol est toujours présent, on voit peu de sol minéral. La coupe datant de 2014 illustre bien la rapidité de croissance de la régénération de feuillus. Le milieu est déjà propice aux déplacements des petits mammifères, attirés par les insectes et les arbres fruitiers.