La CPRS sans legs biologiques est le traitement le plus répandu en Mauricie. Il consiste à récolter 98% des tiges d’un bloc de coupe.
Risque de chablis : élevé pour les legs biologiques. Pour la forêt résiduelle, ça dépend de la configuration.
Conséquence sur la biodiversité : élevée
Conséquence sur la qualité des paysages : élevée
Intensité de prélèvement : 98 % de la surface terrière du peuplement
Intervalle de coupe : 50 à 90 ans (plus long pour l’épinette noire)
Récolte de la totalité des arbres de valeur commerciale. Les principaux avantages de ce traitement résident dans la facilité d'exécution et les faibles coûts d’opération.
Photo: Prédation par le renard dans les milieux dégagés
Les CPRS ne sont pas fréquenté directement suite à la coupe, en raison du manque de nourriture et du risque de prédation. Après 3 ou 5 ans, le parterre de coupe devient un aire d’alimentation pour l’orignal et plus propice à l’élevage des couvées de la gélinotte et au tambourinage. Ce n’est qu’après 30 ans que les CPRS sont fréquentés de nouveau par la faune en général.
Adaptation de Sirard et al. 2014